Les mots du gaga.

Publié le par Coquelikosafrane



On me l'a envoyé par mail ce matin !!

 Que de souvenirs au son de ces mots !


 


A

• Abistrogné : (adj.) blessé, déformé

• Ablagé : (adj.) diminué, blessé, en piteux état « Beauseigne, les Verts c’te saison, y z’ont fini bien ablagés !»

• Abonde : dans l’expression faire d’abonde, opulence, caractère copieux « Ils avaient préparé une fricaude, acque des fricassées, ça faisait bien d’abonde »

• Aborgnon : dans l’obscurité, avec un mauvais éclairage « Le Jacky y’ rentrait de la pampille, beauseigne, il a débaroulé dans l’escalier tout aborgnon »

• Abouser : (v pr.) tomber - « il s’est abousé dans le gouillat, il était tout émaselé »

• Acclaper : (v pron. ou intr.), s’effondrer tomber sur soi même « le 11 septembre, quand les deux tours se sont acclapées, Beauseigne ! y’en a du pauvre monde qui a petafiné !»

• Acques : avec

• Affreux : (adj.) fou, merveilleux, incroyable.« C’est affreux c’qu’elle est gentille »

• Airelle : (n.f.) myrtille

• Ambignon : (n.m) nombril

• Apeger: (v.tr.) donner un coup « je te l’ai apegé ce grand galapiat »

• Apette (d’) : partager dans l’expression faire d’apette

• Appincher  : (v.tr.) Epier, espionner quelqu’un « beauseigne, tout le monde l’appinche celui là »

• Applater (s’) : (v. pron.) Tomber, « Il s’est applaté de tout son long »

• Arpions : (n.m.) Orteils

• Artisons : (n.m) petits acariens se développant sur les fromages à croûte fleurie. « Fouilla ! son fromage acques les artisons, il piquait drôlement.»

• À barreau : Fatigué

• A cha peu : petit à petit, l’un après l’autre


B

• Bâ : (n.m) bise (pour les enfants).« Allez Toinou, viens faire un bâ à ton pépé.»

• Babeau : (n.m) Cafard, « Depuis que je suis parti, j’ai le babeau.»

• Babet : (n.m) pomme de pin « Pendant les estrictions, le grand père allait chiner du vin dans la plaine,
beauseigne qu’il était raide, un vrai vin de babet.»

• Babielle : (n.f) femme bavarde, commère « C’est que la femme à Mathevon, c’est une vraie babielle, beauseigne il ferait mieux d’être souriat que l’avoir après toute la sainte journée.»

• Bâchat : (n.m.) Petit point d’eau ou cuvette rustique, auge. « le Lanlu voulait tuer le cochon, pour la fricaude, mais le bestiau, il l’avait estourbi qu’à moitié, il lui est revenu dessus comme un rinoféroce, il l’a basculé dans le bâchat. Ça qui braillait le plus c’était pas le caillon.»

• Badabeu : (n.m) benêt

• Bamborgne : (n.f) Jouet musical « A la vogue, j’ai acheté une bamborgne au coissou, je crois que j’aurais mieux fait de m’abstenir »

• Baronter : (v.intr) radoter, bougonner. « Depuis que le papy est à la Charité, il fait que baronter.» Peut également signifier tonner par temps orageux : « Ça baronte ! »

• Baraban : (n.m) pissenlit « Une salade de baraban acques les lardons déglacés au vinaigre, une rapée, y’a rien de meilleur.»

• Bartassaille : (n.f) ferblanterie, par extension ramassis d’objets métalliques (ex. médailles) « Il fallait les voir pour le 11 novembre, y z’avaient tous sorti la bartassaille !»

• Basseuille : (n.f) Bavard inconsistant

• Batailler : (v. tr.) Peiner

• Baveux : (n.m) tireur à la sarbacane, sport pratiqué dans la Loire et notamment à Saint Etienne

• Bayayet : (n.m) simple, naïf, niais, benêt « Il est resté là, la bouche ouverte, on aurait dit un vrai bayayet !»

• Beauseigne : le pauvre, la pauvre (apitoiement sur une personne)

• Belet : (n.m) terme désignant l’agneau, souvent employé pour exprimer de la tendresse envers un proche

• Benons : (n.m) bassines pour la lessive, par extension lavoir « C’est qu’y faut voir comme ça débigoisait derrière
les benons ! »

• Berchu (adj.) : édenté, notamment en parlant des enfants qui ont perdu leurs dents de lait.

• Bichette : equivalent de Beauseigne

• Biganche : (adj.) difforme, déséquilibré « Depuis qu’il a eu son accident, il est tout biganche beauseigne !»

• Bitognot : (n.m) bouton ou se dit d’une petite maison, d’un appentis (terme péjoratif) “il faut que je déménage, j’habite un vrai bitognot.”

• Boge : (n.f) Sac (sac, cartable, sacoche), au figuré ivresse.

• Boit d’bout : (n.m) Buvette « Il est resté au boit d’bout jusqu’à point d’heure, il tenait une de ces boges !»

• Boutasse : (n.f) mare, trou d’eau, flaque d’eau boueuse (voir Gouillat)

• Bouyou : (n.m) Veau

• Brave : (adj.) gentil, généreux, dévoué « Le Toine, y’a pas plus brave, beauseigne i’se mettrait en quatre pour aider son prochain !». Parfois diminué, affectueusement en bravounet.

• Broger : (v. intr.) penser, méditer, être taciturne. Par extension : broyer du noir.« A force de broger, on finit par prendre le babaud (babeau)! »


C

• Cacasson (à) : accroupis

• Cafi (être) : (adj.) ne s’utilise qu’à la voie passive, plein de, rempli de « Devait y’avoir un grossium en visite, la grand’ rue était cafie de policiers !»

• Cafuron : (n.m) Lucarne, petite fenêtre

• Caille (fém.), caillon (masc.) : (n) au propre truie ou verrat, au figuré surnom affectif ou injure.

• Caillé (adj.) : saoûl

• Caisse : (n.f) Arrêt maladie

• Camphrer (v.tr.) : tabasser, « C’est que, les garagnats qui l’ont camphré à la vogue ils z’y sont pas allé de main morte, il lui ont drôlement mis pour les vers » et à la forme intr. avoir un accident de voiture « Acque ces nouveau feux rouges à Chavanelle, ça arrête pas de camphrer, sur que les assureurs et les carrossiers doivent faire bien d’abonde ! »

• Canon : (n.m) coup à boire

• Canit : (n.m) Bistrot, Café

• Carcameler : (v. intr.) tousser par quintes « Beauseigne, il me fait batailler à carcameler comme ça !»

• Carotte rouge : (n.f) betterave « elle m’avait mis un plein de saint pierre de salade de carottes rouges et de patates, c’est pas mauvais mais ça coufle ! »

• Catole : (n.f) Tache comportant de la substance (par exemple sur les vêtements après le repas) « Il est toujours après manger ses sandwichs au dessus de son ouvrage, pas étonnant qu’on y retrouve plein de catoles »

• Cempote : (n.f) tonnelet d’une contenance approximative de 110 litres.

• Chaudron : (n.m) terme désignant le stade Geoffroy Guichard

• Coissou : (n.m) le petit, le plus jeune enfant de la famille

• Consulte : (n.f) Ordonnance

• Courater : (v. intr.) Courir les filles

• Corniaule, Corniaulon : (n) Gorge, Cou « C’est qu’il s’en enfilait dans le corniaulon, et pas d’la limonade.»

• Coufle : (adj.) Repu « je dois dire qu’après la troisième rapée et le sarrasson j’étais franc coufle !»

• Coursière : (n.f) Généralement un sentier qui offre un raccourci « J’la retiens la coursière à Mathevon, deux heures qu’on a mis à slalomer entre les merdes de chiens ! »

• Crassier : (n.m) terril « Je te dis que ces garagnats sont aller jouer sur le crassier à Michon, pas étonnant qu’ils soyent tout machurés »

• Crézieu : (n.m) lampe d’éclairage à feu nu, utilisée par les mineurs avant la mise au point des lampes de sécurité à feu couvert. Par extension lampes ou éclairage de faible efficacité. « Fouilla, c’était tout aborgnon là-dedans, on aurait autant fait de s’éclairer acque un crézieu !»

• Cuchon, cuchonner : (v. tr.) tas désordonné, entasser sans ménagement « Kevin ! j’t'ai déjà dis de pas cuchonner tes vêtements comme ça au fond du lit !»

• Cule : alcoolique (littéralement celui qui reste le dernier au bar)


D

• Débarouler : (v. tr) dégringoler, descendre très vite ou tomber en roulant — « il a débaroulé les escaliers, il a la tête abistronnée et les genoux écorpelés »

• Débeloise : (n.f) cafetière

• Débigoiser : (v. tr) médire, rapporter des ragots « Fouilla ! çui-là, c’est jamais le dernier à débigoiser !»

• Dégobiller (v. tr): vomir

• Dépenaillé : (adj.) se dit d’une personne dont les vêtements sont en désordre : « Mais rentre ta chemise dans ton pantalon que t’es tout depenaillé comme ça ! »

• Déprofiter : (v. tr) Gaspiller, « Faudrait pas que ça déprofite ! »

• De Traviole : Etre de travers

• Dedzeu ! : ou nom de dzeu ! juron, forme atténuée de Nom de Dieu !

• Des fois : par hasard. « Vous sereiez pas la nièce au piozou des fois ? »


E

• Ébarioles: (n.f) avoir le tournis, voir des étoiles, «J’me suis levé du lit, j’avais les ébarioles.»

• Ébouillé : (adj.) déformé, par l’usure, le temps, la vieillesse « Plus jeune, la Suzie c’était une vraie beauté,
maintenant, beauseigne, elle est toute ébouillée.»

• Ébravager  : (v. tr) Effaroucher

• Écorpelé : (adj.) écorché, ensanglanté

• Égrointer : (v. tr) littéralement enlever le groin, abîmer l’extremité, l’angle ou l’arète d’un objet « J’ai échappé la débeloise, ça m’a égrointé deux carreaux de l’évier.»

• Équeville : (n.f) détritus, miettes, pelures - « Ramasses donc tes équevilles ! »

• Émaseler : (v. pron.) se blesser, se faire mal - « Fouilla ! Il s’est tout émaselé, beausseigne »

• Encabouler : (v. pron.) se casser la figure - “Je me suis encaboulé dans le tapis!”


F

• Faramelan : (n.f) prétentieux, vantard « Acques sa nouvelle voiture, le Lanlu y’ fait son faramelan !»

• Flique : dans l’expression « ça m’fait flique » : « ça m’ennuie, ça m’énerve » (ne s’utilise pas seul)

• Fouilla ! : interjection marquant la surprise, l’étonnement, « ho là là »

• Franc : très, beaucoup, vraiment, « Il est franc tabazut c’matru ! »

• Fréquenter : (v. intr) flirter « C’est que le Toine, il est grand main’nant, il fréquente !»

• Frézille : (n.f) copeaux de bois utilisés pour l’emballage ou résultant de l’usinage des pièces de métal. « le Toine quand il était jeune, il avait des cheveux comme de la frézille, maintenant, beauseigne, il est vite peigné !»

• Fricaude : (n.f) Assortiment d’abats frais, constitué après l’abattage du cochon. Considéré comme un mets de choix.


G

• Gabelou : anciennement employé de l’octroi chargé de collecter la gabelle sur le sel, de façon plus moderne
douanier, « bayayet comme il est, j’comprends pas qui soye été gabelou. »

• Gaga : (n.m) désigne le parler stéphanois ainsi que les stéphanois

• Galandage : cloison intérieure dans une maison, un appartement

• Galapiat : (n.m) garnement, qui traîne les rues, se dit également affectueusement pour les enfants si ceux-ci font quelques bétises.

• Gambelle : (n.f) fille ou femme légère « C’est que la Lison, c’était une saprée gambelle, toujours à minater après l’un après l’autre.»

• Gandolle, Gandot : (n) sac à casse-croute, par extension boite en fer blanc: « Les mineurs emmenaient leur portion dans le gandot »

• Gandou : (n.m) éboueur

• Gandouse : (n.f) poubelle, décharge publique

• Garagna : (n.m) enfant chahuteur

• Gargouillou : (n.m) mare, petit point d’eau, par métonymie tétards.

• Gâté : (n.m) câlin

• Godivot : (n.m) saucisse, chipolata

• Gôgne : (n.f) bosse, renflement « Il était allé se faire tirer une dent de sagesse, il a eu la gôgne pendant 15 jours !»

• Gongonner : (v. intr) ronchonner, marmonner. « Le pépé, il est toujours à gongonner, qu’on sait jamais çà qui lui passe par la tête. »

• Gorgeron : (n.m) lard gras

• Gouillat : (n.m) mare, trou d’eau, flaque d’eau boueuse (voir boutasse)

• Grossium : (n.m) personnages important, VIP, grosse légume « Vois tu moi les dans la tribune des grossium, à faire la Ola !»

• Gueniller : (v. intr) peiner (voir batailler). « Les Verts, beauseigne, y m’ont fait batailler à gueniller comme ça toute la saison pour le maintien.»




Jarjille : (n.f) se dit de quelqu’un de taquin, d’un enfant qui a la “bougeotte”


L

• Lermuze : (n.f) lézard « Vois tu moi les sur la plage ! acclabousés comme des lermuzes au soleil !»

• Lourde : (n.f) avoir la lourde signifie avoir le tournis, ne plus voir stable, avoir les idées embrouillées, être fatigué.
Au figuré, mettre la lourde signifie embêter, assaillir une personne, jusqu’à l’embrouiller dans ses pensées. « C’te
babielle m’avait mis la lourde !»


M

• Machurer : (v.tr) maculer, salir - « il s’était tout machuré »

• Mani : (n.m) hanneton « Le coissou s’est fait attraper par l’instit’ a amener des manis en classe, ça a bardé »

• Maronner : (v. intr) pester, maugréer - « il était encore tout machuré ; ça m’a fait maronner ! »

• Marpailler: (v. tr) tripoter, ou caresser vigoureusement. « C’était le début qu’ils fréquentaient, tu les aurais vus se
marpailler !»

• Matru : (n.m) enfant, (adj.) petit - « viens là, l’matru. »

• Matrue : (n.f) fille, mère (péjoratif)

• Milachien : juron, personne vulgaire sans éducation (voir aussi miladzeu)

• Miladzeu : initialement juron (mille dieux !) par extension personne vulgaire sans éducation, utilisant ce juron « C’est des vrais Miladzeux, je te dis toujours à pitancher !»

• Minarat : (n.m) mineur

• Minater : (v.int) flirter, avoir un comportement calin. « Quand j’lai vu minater, comme ça, je me suis dit, fouilla, il doit avoir quelque chose à se faire pardonner, lui qui est tant jarjille d’habitude. »

• Moments :(n.m) dans l’expression des moments équivalant à si, si jamais, au cas où : « Des moments qu’y viendrait, dis-lui que je suis allé voir le papy à l’hospice. »

• Mouillancher : (v. intr.) pleuvoir légèrement.


P

• Pampille : (n.f) la fête.

• Patère : (n.m) chiffonnier ambulant, utilisé autrefois comme image de croquemitaine. « Ecoute piozou, si tu veux pas manger ta soupe, demain je te donne au patère.»

• Pège, Pégole : (n.f) proprement la poix, par extension toute matière collante, en dérive l’adjectif pégoleux. « Le coissou avait mis les doigts dans la confiture, y’ z’étaient tout pégoleux !»

• Petafiner : (v.tr) abimer, casser, détruire, gâcher, mettre quelque chose dans un état lamentable « Une auto toute neuve ! Il est allé se la petafiner sur un platane » ;(intransitif) mourir « Plutôt que de se rendre Bonnie et Clyde, y z’ont mieux aimé petafiner ensemble ! ».

• Peton (n.f/adj.f): chipie, peste, faiseuse de ragots. « La manière qu’elle est peton la Marie ! Elle te caresse le dos par devant, et elle te crache à la figure par derrière »

• Pichornier ou pichorgner: (v.tr) faire le nez, refuser spécialement en parlant de la nourriture.

• Pillou : (n.m) petit enfant, poussin.

• Piozou : (n.m) petit enfant, terme affectueux.

• Pirourou : (n.m) rémouleur.

• Pitanche : (n.m) clochard ou ivrogne.

• Pitancher : (v.intr) boire de l’alcool sans modération. « C’est qu’un verrier de Saint Rambert, ça pitanche mieux qu’un minarat !».

• Piquer’lle : (n.f) humeure sèche au coin des yeux, en général utilisé au pluriel.

• Pitrogner : (v.tr) Toucher/tripoter avec des doigts sales

• Plier : (v.tr) Emballer, « Ce saccaraut me l’avait plié comme ça dans du papier journal, sans mettre de la frézille, tu penses si ça a été petafiné en moins de deux »

• Portion : (n.f) casse-croûte, goûter par extension repas rapide.

• Poutrasse : (n.f) femme trop maquillée, poupée.

• Poutringuer (se) : (v. pron.) se maquiller avec excès.


Q

• …que : en fin de phrase sert à souligner :
o la continuité de l’action, sa fréquence « Il a un de ces babeaux, il pleure que ! »
o son caractère récent équivalant alors à venir juste de, à l’instant « Vois-tu moi le ct’affaire qu’arrive que ! », « j’arrive que » ou « Essaie rien que ! »

• Quinarelle : (n.f) moulin à musique, jouet bruyant ou bien ce dit d’une personne qui n’arrête pas de pleurer, de se plaindre « Depuis ce matin, il est après sa quinarelle, je crois que je vais faire un malheur, avant d’être souriat !»


R

• Racine : (n.f) carotte

• Râpée : (n.f) galette de pommes de terre râpées, liées à l’œuf et poêlées, servies en plat de résistance ou en accompagnement.

• Rapetasser (v.tr): raccommoder, coudre sans grande délicatesse et si possible rapidement. «Je suis après lui rapetasser son pantalon, que sinon il irait courir le derrière à l’air»

• Rapetaret : (n.m) de petite taille, court sur patte. « En politique, y’en a ben des rapetarets, faramelans comme les grands ! »

• Reloge : (n.f) horloge.

• Regarder: (v.tr) économiser d’une manière avaricieuse. L’action de regarder est le contraire de la générosité « Tu vas pas nous regarder le canon, ménan (maintenant)! Allez, remets nous-en un autre !»

• Remettre : (v.tr) reconnaître (quelqu’un)« Vous me remettez pas ? Je suis la fille à Lulu qui est le beau frère du piozou. Ah, ça y est ? Vous me remettez ?»

• Roupiane : (n.f) robe de mauvaise facture, fripe, parfois avec la nuance de voyant, de mauvais goût. Le participe passé adjectival enroupiané équivaut à mal habillée de façon voyante. « Une sapré gambelle celle-là, toujours avec des roupianes pas possib’ ! »


S

• Sainté : Saint-Étienne

• Saccaraud (n.m): personne brusque, traitant les objets sans ménagement « Le Toine, c’est un sapré saccaraud, petit déjà ses jouets étaient petafinés dès le jour de l’an »

• Sampiane ou Sampe (n.f): femme négligée ou ménagère ne tenant pas son intérieur propre.

• Sapré(e) (adj.): équivalent de l’ampliatif sacré(e) « Sapré bon dieu ! t’as encore petafiné ton vélo !»

• Sarce (n.f): fille

• Sarasson (n.m): sorte de fromage frais, tiré du babeurre, par extension sa préparation relevée (sel, poivre, pourettes, vinaigre)

• Sarssouiller ou Sassouiller (v.tr): jouer avec l’eau, trempoter, spécialement en parlant des enfants.

• Souriat (adj.): sourd ou assourdi « Y z’étaient complètement ébravagés là dedans, y z’avaient mis le pickup à fond, de quoi se rendre complètement souriat »

• Sampiller (v.tr): froisser, abîmer. Synonyme de “petafiner”. “Marcel, fais attention à pas sampiller tes habits avant d’aller à messe”


T       

• Tabazut (adj.): fou, excité

• Tateminette (n.f. ou adj.): méticuleux jusqu’à la maniaquerie. « Tu devrais essayer de lui faire réparer la reloge, tateminette comme il est y’finirait bien par y arriver »

• Tège (n.f. ou adj.) : se dit pour une grande quantité ou signifie ivre. “J’peux pas finir cette purée, tu m’as mis la tège.”

• Tirer peine (expression verbale): Avoir pitié de « Ça faisait tirer peine de la voir gueniller comme ça. » ou s’inquiéter « A l’idée de rentrer rue Royet, tout aborgnon, la glaudine elle tirait peine »

• Traboule : passage couvert à travers un pâté de maison, faisant communiquer deux rues (également lyonnais)

• Trifouiller (v.tr.) : fouiller (farfouiller) en semant le désordre, ou en abîmant quelque chose. « Qu’essss tu es encore venu trifouiller à la cave ?». « Comment qu’elle m’a trifouillé ma robe de travers, la couturière.»


V

• Veson : (n.m.) ver « Il se tortillait sur sa chaise, on aurait dit un vrai veson.»

• Viron : (n.m.) promenade, tournée. « Du Soleil à Michon, ça fait un sapré viron. »

• Vogue : (n.f.) fête, foire ; la Vogue des noix est une fête foraine qui se déroule à Firminy et qui a lieu à la fin de la récolte des noix.




Publié dans Histoire - Géo .

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